J’ai longtemps cru qu’un vigneron indépendant était un viticulteur non coopérateur, autrement dit qu’il s’occupait de la production des ses raisins mais qu’ensuite, au lieu de livrer ses fruits à la cave coop, il faisait lui-même ses vins, dans sa cave. C’est vrai dans un sens, mais il y a bien d’autres critères, en particulier la commercialisation de ses vins. Qu’est-ce qui unit donc ces viticulteurs qui dans quelques jours remettent le couvert à Bordeaux, avec le 18ième édition du salon VIF. Une visite incontournable pour qui aime le vin et veut suivre des cours d’œnologie, tous les vins, cidres et eaux de vies de France, nous arrivent à Bordeaux, au Parc des expos, pour nous faire découvrir leur typicité. Très sympa et formateur !
Le label « Vigneron indépendant »
Un homme et son tonneau, pour nous dire que l’on a affaire à un produit authentique, d’hommes et de femmes qui travaillent leur terre et leur vin dans les caves, avant de nous le vendre. Au départ – 1978 – elle s’appelait la fédération des caves particulières, la mouvement est né dans la Vallée du Rhône. En 2002 elle devient la confédération des vignerons indépendants de France (VIF), compte près de 7 000 adhérents de toute les régions de France et s’organise en une confédération nationale, en 11 fédérations régionales et 32 fédérations départementales. Des valeurs et des moyens de communication sont partagés. A Bordeaux, la fédération des vignerons indépendants de la nouvelle-Aquitaine se trouve à Artigues près Bordeaux, elle propose une fois / mois des soirées ateliers de dégustation ouvertes aux vins de la France entière. Sympa !
A Bordeaux, de 17 au 19 mars.
Je crois que ce qui me plait vraiment dans ce salon, outre la possibilité de goûter des AOC que je situe à peine sur la carte de France, c’est le simplicité du décor. Pas de fioriture, tous les vignerons sont logés à la même enseigne, on n’est donc pas attiré par l’un plus que l’autre.
Un Homme derrière une étiquette
Ou une femme bien sûr ! C’est bien agréable de pouvoir mettre un visage derrière un vin, ils ont bien raison les vignerons d’avoir créé des salons à Paris d’abord, puis dans toute la France ! On déguste tout en écoutant l’histoire du vin que l’on boit : Où poussent les vignes ? Avec quel type de sol et de climat ? Et quel cépage ? Selon quel procédé œnologique ? Pendant que le viticulteur explique, on se fait aussi une idée du bonhomme, on s’en souviendra quand bien des mois plus tard on ouvrira la bouteille pour le repas du dimanche !
Remplir sa cave
Au delà de goûter des vins de partout et d’affiner ses goûts pour des vins soit de soleil, soit plus frais ou encore d’autres plus tanniques, on peut aussi acheter sur les stands, à l’unité ou par cartons et ramener chez soit des vins qui arrivent directement du producteur, c’est agréable ce sentiment de circuit court !
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