A la mi-octobre bien sonnée, la belle météo nous permet de poursuivre les balades à vélo ou pédestre au départ du Château Bardins!
A cette saison ce sont les couleurs du feuillage de la vigne qui ne cessent de nous épater! Des dégradés de jaune pour les vignes de cépages blancs (Sauvignon et Sémillon ici à Bordeaux), et une palette encore plus large pour les cépages rouges (Merlot, Cabernets Sauvignon et Franc) allant de l’orangé au brun en passant par le rouge vif et l’ « encore vert ». C’est MAGNIFIQUE!
Et comme le relief en Pessac-Léognan nous offre des pentes douces, ça et là on aperçoit de loin, puis on se rapproche, ces magnifiques Châteaux qui veillent sur leur vignoble. En ce moment, pas loin des chais à l’extérieur on peut voir ces petits monticules violets qui nous intriguent.
C’est le « marc de raisin »!
Mais qu’est-ce que c’est au juste? Et bien voilà…
Après la fermentation alcoolique on procède au « décuvage »:
On commence par « écouler » la cuve, c’est à dire qu’on ouvre le robinet qui permet de récupérer le vin « fini » que l’on va loger dans une autre cuve, puis on va mettre dans le pressoir toutes les peaux de raisin qui contiennent encore du jus, de la pulpe et le pépin . Après une heure de pressurage, ou récupère à nouveau du vin, c’est « le vin de presse », et on se débarrasse des peaux et des pépins qui ne servent plus à rien, et qu’une entreprise spécialisée récupérera et distillera pour le compte de l’état . C’est ça le marc de raisin!
Le vin lui va vivre un nouveau voyage, il va subir une nouvelle fermentation, la fermentation malo-lactique, la transformation par des bactéries de l’acide malique en acide lactique, les gens ne la connaissent pas vraiment, elle est pourtant tout aussi spectaculaire et naturelle que la fermentation alcoolique.
En visite au Château Bardins, c’est tout le processus du vin que l’on comprend!
Dans les vignes l’activité reprend après quelques longues journées au chai à surveiller les fermentations! On travaille le sol, pour se débarrasser une dernière fois avant l’hiver des mauvaises herbes. Les tracteurs sillonnent les vignobles, ici à Bardins c’est le laboureur à cheval qui est le garant de cette mission, et c’est du sport!
